En 1919 , le statut officiel du Land Elsass-Lothringen reconnu internationalement est : Pays occupé par l’armée française. Cette situation durera jusqu’à la ratification du Traité de Versailles le 10 janvier 1920. Cent-mille citoyens du Land jugés indésirables sont expulsés manu-militari par l’occupant, leurs avoirs bancaires sont bloqués, tous leurs biens sont séquestrés et vendus aux enchères : meubles, maisons, commerces, entreprises. Pour l’empêcher de se représenter aux élections, Eugen Ricklin, président du Landtag a reçu l’ordre de quitter le pays.
Combattants strasbourgeois
Un arc de triomphe est érigé à la gloire des responsables de la mort de nombreux habitants de la ville, combattants dans l’Armée impériale. On dénombre 3665 Feldgrauen strasbourgeois tués à la guerre, dont 2800 sur le front français. Moins de 10 strasbourgeois sont morts pour la France.
Cérémonies militaires
Le 14 juillet 1919 de grands défilés militaires et des remises de drapeaux sont organisés par l’armée d’occupation.
Défilés des sociétés civiles
Cinquante-mille Feldgrauen alsaciens-lorrains ont perdu la vie durant le conflit, la plus grande partie sur le front français. Toutes les familles on un ou plusieurs membres tués à la guerre. Cela n’empêche pas Jacques Peirotes, le francophile maire de la ville de faire défiler les sociétés civiles.
Manipulation des enfants
Dès la fin de la guerre, les enfants sont manipulés, on leur inculque une histoire mensongère et partisane de l’Histoire de l’Alsace. Pour l’occasion plusieurs milliers de collégiens ont été rassemblés place Kleber pour chanter la Marseillaise.
Dans cette chanson on parle du sang impur des Alsaciens-Lorrains qui a abreuvé les sillons de la France.
Morts pour la Patrie
Les cinquante-mille Feldgrauen alsaciens-lorrains morts au combat sont considérés comme des victimes destinées aux oubliettes de l’Histoire. Sur les monuments aux Morts, ils n’ont droit qu’à leur nom de famille, leurs prénoms sont obligatoirement francisés. Les mentions de régiments et de grades sont interdites, tout comme les inscriptions « Morts pour la Patrie »