1918 : Ces Boches, je ne les salue pas ! (Clemenceau)

9/12/1918 : Visite de Poincaré et Clemenceau à Straßburg

Invitation de Poincaré et Clemenceau par le Gouvernement Alsacien.

Rassemblés au Landtag, les députés en grande tenue, attendent en vain la venue de Raymond Poincaré & du ministre de la Guerre, Georges Clemenceau. Ce dernier a déclaré « Ces boches, je ne les salue pas ».

Discours du président de la République Georges Poincaré

Poincaré fait un long discours antigermanique dans lequel il raconte une Histoire mensongère de l’Alsace française qui remonterait à la Gaule. Il rappelle que des centaines de milliers de Français sont morts pour les Alsaciens. Les discours des officiels relayés par la presse sont surtout destinés à rassurer les Français puisque les Alsaciens sont pour la plupart germanophones.

Poincaré est contre le référendum prévu par la Conférence de la Paix.

Dans son discours, il insiste lourdement à ce sujet, il utilise plusieurs fois le terme « plébiscite » inventé par le service de Propagande en 1917.

-Le plébiscite est fait. L’Alsace s’est jetée en pleurant de joie au cou de sa mère retrouvée.

-Certes, pour connaître vos aspirations et vos vœux, la France n’avait pas besoin de ce référendum spontané.

-Si nous ne voulons pas, vous et nous, d’autre plébiscite que celui-ci, ce n’est pas que nous ne redoutions aucunement les surprises d’un scrutin ; c’est que nous n’entendons pas subordonner à une consultation quelconque des droits qui sont inconditionnels, imprescriptibles et sacrés.

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