Cette complainte est plus connue sous le titre « Ich hatt’ einen Kamerad »C’est un poême de Ludwig Uhland écrit à Tübingen en 1809, mis en musique par Friedrich Silcher en 1825.
Ich hatt’ einen Kameraden, Einen bessern findst du nit. Die Trommel schlug zum Streite, Er ging an meiner Seite In gleichem Schritt und Tritt.
Eine Kugel kam geflogen, Gilt sie mir oder gilt sie dir? Sie hat ihn weggerissen, Er liegt vor meinen Füßen, Als wär’s ein Stück von mir.
Will mir die Hand noch reichen, Derweil ich eben lad. Kann dir die Hand nicht geben, Bleib du im ew’gen Leben Mein guter Kamerad!
J’avais un camarade Un meilleur vous ne trouverez pas Le tambour nous a appelé pour se battre Il marchait toujours à mes côtés Du même pas
Une balle a volé vers nous Est elle pour moi ou pour toi? Elle l’a arraché à la vie Il se trouve maintenant à mes pieds Comme une partie de moi
Il veut encore me tendre sa main Tandis que je recharge Je n’ai pu lui donner ma main Reste dans la vie éternelle Mon bon camarade !